Un grief, essentiellement, est une mésentente sur l’interprétation de la convention collective qui mène à une requête demandant qu’un correctif et/ou un dédommagement soit apporté. La plupart du temps, les griefs sont réglés soit entre l’employé et son supérieur, ou encore entre le syndicat et l’employeur. Dans certains cas cependant, lorsqu’aucune entente n’est possible, il peut être nécessaire de porter le litige jusqu’à un arbitre de la commission des normes du travail du Québec qui aura la tâche de trancher en faveur de l’une ou l’autre des parties.
Il est important de comprendre que le grief n’est pas un exercice de représailles syndicales contre l’employeur lorsqu’un de ses membres vit des frustrations à son travail. Les requêtes en grief doivent toujours porter sur le non-respect d’un ou plusieurs articles de la convention, ou du code du travail. En ce sens, il ne faut pas oublier que toutes les lois provinciales et fédérales qui concernent le travail font partie intégrante de notre convention collective, même si elles n’y ont pas été réécrites.
Lorsque vous croyez avoir été victime d’une mauvaise application, ou d’une fausse interprétation des lois ou de notre convention, la première étape est toujours de vous adresser à un gestionnaire pour signaler le cas et demander des explications, et ultimement réparation. Si cette démarche ne résulte pas dans les correctifs espérés, il faut alors faire un signalement à votre délégué syndical, ou à un des membres de l’exécutif sous la forme d’un rapport d’évènement. Les formulaires de tels rapports sont disponibles en tout temps dans notre pigeonnier, à droite de la porte du bureau syndical.
Vous pouvez aussi remplir ce rapport d’évènement en ligne, en remplissant le formulaire fourni ici… Prenez note que tout évènement doit être signalé dans les meilleurs délais puisque des limites dans le temps sont fixées au-delà desquelles aucun grief n’est recevable.
Pour toute question relative au suivi de cette déclaration, veuillez contacter presidentstt@outlook.com.